Le canton comme producteur de code open source et non plus seulement comme consommateur
Depuis longtemps déjà, le canton promeut l'usage de logiciels en libre accès. Par exemple, le département de l'instruction publique recommande l'utilisation de la suite bureautique LibreOffice. À l'OCSIN (l'office chargé des systèmes informatiques du canton), l'usage est constant de Linux comme système d'exploitation, de Drupal comme système de gestion de contenu, de Spring comme canevas d'applications écrites en langage Java, de Git pour récolter le code écrit par les développeurs, de SonarQube pour contrôler la qualité du code écrit, de Nagios pour surveiller la bonne santé des systèmes, etc. L'économie, par rapport à des solutions propriétaires, est conséquente pour le contribuable.
Maintenant que l'usage de logiciel en accès libre est banalisé, il s'agit de passer à la vitesse supérieure : contribuer. Là aussi le canton est volontariste. Citons à nouveau le département de l'instruction publique : dans sa page https://edu.ge.ch/sem/equipement/outils/les-logiciels-libres-au-departement-de-linstruction-publique-de-la-formation-et-de, celui-ci promeut notamment OpenBoard, un logiciel suisse pédogagique fournissant un tableau blanc interactif : de quoi changer la dynamique d'un cours ! À l'OCSIN on fait usage de la plateforme GitHub de mise en ligne de code open source. Nous y reviendrons.