Typologie d’éclairage et matrice de décision
Le Conseil d'État de la République et Canton de Genève a retenu le 20 octobre 2021, la stratégie visant l'extinction totale et permanente du réseau d’éclairage public situé sur le domaine public cantonal. Cette décision ne concerne ni les passages piétons (y compris leurs zones d'approches) ni certaine zones d’exceptions, soit les espaces où, du fait du cadre législatif en vigueur ou des besoins humains de lumière manifestes, cette dernière est nécessaire, mais pas forcément de manière continue (exemple: traversée de localité, abords de lieux spécifiques, hôpitaux, etc.).
L'identification des impacts de l’éclairage artificiel sur l’être humain en matière de santé et de bien-être, d'accidentologie, de vision et d'activités nocturnes, de sentiment de sécurité et de risque photo-biologique d’une part, et des impacts sur l’environnement, en matière de biodiversité (faune et flore) et de préservation des ressources énergétiques d'autre part, en tenant compte d'une volonté de tendre vers une sobriété technologique (éclairage connecté, etc.) ont mené le Conseil d'Etat à privilégier cette stratégie.
Une matrice pour déterminer les zones d’exceptions
La matrice OptimaLux fonctionne en croisant des données descriptives de la voirie en question, et les critères de sélection découlant des démarches participatives réalisées en fin d’année 2022.
Selon les critères de sélection, la typologie de la voirie peut avoir un effet « aggravant » sur le sentiment d’insécurité mais surtout sur la sécurité réelle, avérée.
Ainsi, la matrice est pondérée afin d’amener plus de finesse à l’analyse.
• = Sentiment d’insécurité
•• = Risque avéré, concret
Si le nombre de • est supérieur ou égal à 10, les luminaires sont dans une zone d’exception et doivent rester allumés.