La philanthropie, qu’elle prenne la forme de dons ou d’activités bénévoles, qu’elle vise l’avancement de causes humanitaires, éducatives, climatiques ou culturelles, soulève une question aussi simple que déroutante: pourquoi donner? Pour les sciences affectives, les émotions telles que la compassion, la fierté, la pitié, la douleur, la honte ou encore le fait d’être touché ou ému par une cause constituent un élément clé dans l’explication de nos comportement pro-sociaux. Mais quel est le rôle joué par les émotions dans la motivation philanthropique? Le don est-il toujours altruiste, et le cas échéant, repose-t-il nécessairement sur une forme d’empathie?
Le Centre en philanthropie de l'Université de Genève a organisé en décembre 2018, en collaboration avec le Centre interfacultaire en sciences affectives (CISA), et en partenariat avec Le Temps, un colloque pour faire dialoguer des praticiens et des chercheurs issus de la philanthropie, des neurosciences, de la psychologie, de la médecine et de la philosophie.