Pénurie de tests
Le dispositif de testing dans le canton permet actuellement d'effectuer près de 40'000 tests par semaine. Toutefois, cela ne suffira peut-être pas pour répondre à une demande de tests particulièrement élevée du fait de la hausse du nombre de personnes malades, de l'approche des fêtes de fin d'année et de la mise en œuvre depuis le 20 décembre du régime 2G+ par le Conseil fédéral.
Face à une possible pénurie de tests, le service du médecin cantonal (SMC) rappelle que les personnes ayant des symptômes restent actuellement prioritaires pour faire un test COVID. Toute personne n'ayant pas de symptômes et qui souhaite juste faire un test de confort (en vue par exemple d'un repas de fête) est invitée à privilégier si possible un auto-test. Si celui-ci s'avérait être positif, il devrait alors être confirmé par un test PCR ou antigénique.
Depuis deux mois, le nombre de nouveaux cas de contamination gérés chaque jour par la Cellule de traçage a explosé. D'une cinquantaine de cas en octobre, ce sont actuellement plus de 900 personnes testées positives qui sont suivies par la Cellule COVID-19. En raison de cette importante charge de travail, la Cellule ne peut pas appeler immédiatement toutes les personnes testées positives. Toutefois, le SMC rappelle que toute personne ayant été testée positive doit respecter les consignes sanitaires afin de limiter le risque de transmission.
Réveillonner tout en se protégeant et en protégeant les personnes vulnérables
A l'approche des fêtes de fin d'année, afin de limiter le risque de transmission et de protéger les personnes les plus fragiles, le SMC rappelle aussi l'importance de respecter une série de mesures de protection sanitaires et de gestes barrière: limitation du nombre de convives en fonction du statut vaccinal ou de guérison de chacun; port du masque quand cela est possible, mise à disposition de gel hydro-alcoolique, aération fréquente, distance interpersonnelle, etc.
Vaccination de rappel pendant les fêtes: 15'000 doses disponibles au centre DGS-Chêne
Le moyen le plus efficace pour réduire les risques de transmission et d'hospitalisation reste la vaccination.
Les chiffres sont formels: la vaccination réduit le risque d'être infecté et protège, en cas de contamination, contre le risque de développer une forme grave de la maladie. Le vaccin confère une protection contre les infections du variant Delta de 80%. En ce qui concerne les infections avec le variant Omicron, le vaccin évite les hospitalisations dans 70% des cas.
Dès lors, face à la hausse du nombre de cas, lesquels seront prochainement majoritairement dus au variant Omicron, la direction générale de la santé rappelle que le site de vaccination DGS-Chêne sera ouvert durant les fêtes. Plus de 1000 personnes pourront y recevoir chaque jour (hormis le 25 décembre et le 1er janvier) leur dose de rappel.
La vaccination du booster se fait uniquement sur sur rendez-vous : inscription soit sur la plateforme en ligne, soit en appelant la Ligne Verte (0800 909 400).