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La croissance de la population résidante du canton de Genève ralentit nettement en 2020. Elle se fixe à 0,4 %, soit 2 009 habitants supplémentaires. Pour observer une si faible hausse, il faut remonter aux années 1996-1997, au terme d’une longue période de récession. A la fin 2020, la population résidante du canton s'établit à 508 774 habitants, dont 40 % d’étrangers. Pour la première fois depuis 1991, la population résidante de nationalité suisse diminue et perd cent personnes.
La faible progression de la population résidante est liée à la pandémie de Covid-19. Premièrement, le solde migratoire (arrivées moins départs ; + 1 435 personnes, contre + 3 122 personnes en moyenne par année de 2015 à 2019) est peu élevé en comparaison historique. Le contexte économique incertain et les restrictions de déplacement mises en place ont freiné l’immigration étrangère. Deuxièmement, le solde naturel (naissances moins décès) est très bas (+ 574 personnes) à cause de l’augmentation marquée du nombre de décès en 2020 : 4 279, contre 3 393 en moyenne au cours des cinq dernières années. Le canton de Genève a connu deux périodes de surmortalité inédite en cours d’année, la première en mars et avril et la seconde, plus meurtrière, en novembre et décembre.
Sur les 45 communes du canton, 20 perdent des habitants en 2020. Les baisses les plus marquées sont enregistrées en ville de Genève (- 365), Onex (- 110), Carouge (- 108), Vernier (- 89), Versoix (- 70) et Confignon (- 51). A l'opposé, Lancy connaît la plus forte augmentation (+ 575), devant Meyrin (+ 476), Thônex (+ 429) et Cologny (+ 284).
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