Ecusson de la République et du canton de Genève


REPUBLIQUE
ET CANTON
DE GENEVE

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Statistiques cantonales

Les 21 domaines : 02. Espace et environnement

Espace et environnement

Méthodologie

Utilisation du territoire et paysage
Situation géographique du canton
Le canton de Genève est situé à l'extrémité sud-ouest du Léman, dans une vallée limitée par le Jura, le Mont Vuache, le Salève et les Voirons.

La longueur de la frontière séparant Genève du canton de Vaud est de 4,6 km (sans le lac), sans compter les frontières des deux enclaves de Céligny, qui totalisent 13,3 km. Entre Genève et la France, la frontière s'étend sur 105,2 km. La plus grande distance mesurable dans le canton, de Vers Vaux (commune de Chancy) aux Seigneuries (commune de Jussy), atteint 30,6 km. La position géographique de la tour sud de la cathédrale de Saint-Pierre (commune de Genève) est de 6°9' de longitude est (Greenwich) et de 46°12' de latitude nord. Les altitudes des chefs-lieux des communes varient de 361 m (Chancy) à 472 m (Bardonnex). Le point le plus élevé du canton se trouve à Monniaz (commune de Jussy), avec une altitude de 516 m, le point le plus bas à l'axe du Rhône à Vers Vaux (commune de Chancy), avec environ 332 m.

Modifications territoriales des communes
Le territoire du canton existe dans ses limites actuelles depuis 1816. Depuis cette date, et principalement au cours du XIXe siècle, certaines communes ont toutefois subi des transformations territoriales importantes.

  • 1817 : division de la commune de Veyrier en commune de Veyrier et commune de Troinex;
    le village de Peney passe de la commune de Russin à celle de Satigny;
  • 1820 : division de la commune de Compesières en commune de Compesières et commune de Perly-Certoux;
  • 1847 : division de la commune d'Avusy-Laconnex-Soral en commune d'Avusy et commune de Soral;
  • 1850 : division de la commune de Soral en commune de Soral et commune de Laconnex;
              division de la commune de Jussy en commune de Gy et commune de Jussy;
              division de la commune de Bernex-Onex-Confignon en commune de Bernex et commune           d'Onex-Confignon;
              division de la commune de Presinge en commune de Presinge et commune de Puplinge;
  • 1851 : division de la commune de Compesières en commune de Bardonnex et commune de
                Plan-les-Ouates;
                division de la commune d'Onex-Confignon en commune d'Onex et commune de Confignon;
  • 1855 : division de la commune de Collex-Bossy en commune de Collex-Bossy et commune de Bellevue;
  • 1858 : division de la commune de Corsier en commune d'Anières et commune de Corsier;
  • 1869 : division de la commune de Chêne-Thônex en commune de Chêne-Bourg et commune de Thônex.
Enfin, en 1930, les communes des Eaux-Vives, de Plainpalais et du Petit-Saconnex sont rattachées à la ville de Genève pour ne former qu’une seule commune. Depuis 1930, le canton de Genève compte donc 45 communes.

Les zones d'aménagement du territoire cantonal
Principes généraux : pour déterminer l'affectation du sol sur l'ensemble du territoire cantonal, celui-ci est réparti en zones, dont les périmètres sont fixés par des plans annexés à la loi.

Les zones sont de 3 types :
  1. les zones ordinaires;
  2. les zones de développement;
  3. les zones protégées.
Les zones ordinaires ont pour objet de définir l'affectation générale des terrains qu'elles englobent. Elles sont constituées des zones à bâtir, de la zone agricole, de la zone de hameaux, de la zone des bois et forêts et d'autres zones destinées, notamment, au délassement, aux sports ou aux jardins familiaux.

En vue de favoriser l'urbanisation, la restructuration de certains territoires, l'extension des villages ou de zones existantes, la création de zones d'activités publiques ou privées, le Grand Conseil peut délimiter des périmètres de développement, dits zones de développement, dont il fixe le régime d'affectation. A l'intérieur de ces périmètres, le Conseil d'Etat peut, en vue de la délivrance d'une autorisation de construire, autoriser le département compétent à faire application des normes résultant de la zone de développement, en lieu et place de celles de la zone à laquelle elle se substitue.

Les zones protégées constituent des périmètres délimités à l'intérieur d'une zone à bâtir ordinaire ou de développement et qui ont pour but la protection de l'aménagement et du caractère architectural des quartiers et localités considérés.

DESCRIPTIF DES ZONES D'AFFECTATION (selon la Loi d'application de la Loi fédérale sur l'aménagement du territoire – LaLAT, du 4 juin 1987)

Zone 1
La 1ère zone est destinée aux grandes maisons affectées à l'habitation, au commerce et aux activités du secteur tertiaire (gabarit max. 24 m). Elle comprend les quartiers de la Ville de Genève qui se trouvent dans les limites des anciennes fortifications.

Zone 2
La 2e zone est destinée aux grandes maisons affectées à l'habitat, au commerce et aux activités du secteur tertiaire (gabarit max. 24 m). Elle comprend pour l’essentiel les quartiers édifiés sur le territoire des anciennes fortifications et des quartiers nettement urbains contigus.

Zone 3
La 3e zone est destinée aux grandes maisons affectées à l'habitation, au commerce et aux activités du secteur tertiaire (gabarit max. 21 m). Elle comprend pour l’essentiel la région dont la transformation en quartiers urbains est fortement avancée.

Zone 4A
La 4e zone A (urbaine) est destinée aux maisons d'habitation, comportant en principe plusieurs logements ; des activités peuvent y être autorisées (gabarit max. 15 m).

Zone 4B
La 4e zone B (rurale) est destinée principalement aux maisons d’habitation, comportant en principe plusieurs logements ; des activités peuvent y être autorisées. Elle est applicable aux villages et aux hameaux de la campagne genevoise (gabarit max. 10 m).

Zone 4B protégée
La 4e zone 4B protégée (rurale) est destinée principalement aux maisons d’habitation, comportant en principe plusieurs logements ; des activités peuvent y être autorisées (gabarit max. 10 m). Applicable aux villages et aux hameaux de la campagne genevoise, elle est soumise aux dispositions spéciales concernant les villages protégés.

Zone 5
La 5e zone est une zone résidentielle destinée aux villas où des exploitations agricoles peuvent également trouver place ; l'activité professionnelle du propriétaire ou de l'ayant-droit peut être admise (gabarit max. 10 m).

Zone ferroviaire
La zone ferroviaire est destinée aux installations, voies, gares et activités liées à l'exploitation ferroviaire. Des constructions vouées à d’autres destinations sont possibles (notamment en-dessus des voies), moyennant l’adoption préalable d'un plan localisé de quartier.

Zone industrielle et artisanale
La zone industrielle est destinée aux constructions industrielles, artisanales et ferroviaires, c'est-à-dire à des activités de production (gabarit max. 24 m).

Zone d’activités mixtes
Les zones d’activités mixtes sont destinées aux constructions d’activités dites mixtes, relevant aussi bien du secteur tertiaire que du secteur secondaire. L’adoption préalable d'un plan localisé de quartier est nécessaire. Aucune surface n'a pour l'instant été attribuée à cette zone.

Zone aéroportuaire
La zone aéroportuaire est réservée aux constructions et installations aéroportuaires, lesquelles sont soumises aux dispositions relatives à la zone industrielle.

Zone affectée à de l’équipement public
La zone affectée à de l’équipement public est destinée aux constructions, autres que du logement, nécessaires à la satisfaction des besoins d’équipement de l’Etat, des communes, d’établissements ou de fondations de droit public. Les périmètres définis à cette fin sont créés en fonction d’équipements existants ou en prévision de besoins futurs.

Zone agricole
La zone agricole est destinée à l'exploitation agricole, horticole et viticole. Les constructions et installations doivent être destinées durablement à cette activité et doivent respecter la nature et le paysage. Les constructions et installations excédant les limites du développement interne sont subordonnées à l’adoption préalable, par le Conseil d’Etat, d’un plan localisé agricole.

Zone de hameaux
Les zones de hameaux sont des zones spéciales vouées à la protection des hameaux. La délivrance d'une autorisation de construire est subordonnée à l'adoption d'un plan de site. Sauf dispositions particulières fixées par celui-ci, les normes de la 4e zone rurale sont applicables (gabarit max. 10 m).

Zone des bois et forêts
La zone des bois et forêts comprend les surfaces couvertes d'arbres et d'arbustes forestiers à même d'exercer des fonctions forestières.

Zone de verdure
La zone de verdure comprend les terrains ouverts à l'usage public, destinés au délassement, et les cimetières. Dérogations possibles pour des constructions d'utilité publique dont l'emplacement est imposé par leur destination et des exploitations agricoles.

Zone de jardins familiaux
La zone de jardins familiaux est destinée à l'aménagement de lotissements créés à cette fin pour les collectivités publiques ou des groupements sans but lucratif.

Zone sportive
La zone sportive est destinée à des terrains de sport et aux installations liées à la pratique du sport. Un plan de quartier peut être exigé pour des bâtiments d'une certaine importance (halles couvertes, salles de gymnastique, par exemple).

Zone primaire de protection de la nature et du paysage
Zone comprise dans le secteur inconstructible des plans annexés aux lois sur la protection générale des rives du Lac (L 4 10), du Rhône (L 4 13) et de la Versoix (L 4 19).
Cette zone n’est pas explicitement nommée dans la LaLAT. Elle résulte notamment de décisions juridiques. La définition de cette zone n’est pas encore définitivement arrêtée.

Zone primaire des eaux et des rives
La zone primaire des eaux et des rives est une zone de protection du lac, des cours d'eau et de leurs rives, telles que définies par la loi sur les eaux, du 5 juillet 1961, et par la loi sur le domaine public, du 24 juin 1961 (art. 29 al. 1 let.a LaLAT). Cette zone est entrée en vigueur en 2016. Elle remplace les périmètres dénommés « Hors zone » ou « Lacs et cours d'eau » dans les tableaux de l’OCSTAT. La définition de cette zone n’est pas encore définitivement arrêtée.

Zone de développement 2
La zone de développement 2 est destinée aux grandes maisons affectées à l'habitation, au commerce et aux activités du secteur tertiaire (gabarit max. 24 m). Les constructions sont en principe soumises à l’adoption préalable d’un plan localisé de quartier.

Zone de développement 3
La zone de développement 3 est destinée aux grandes maisons affectées à l'habitation, au commerce et aux activités du secteur tertiaire (gabarit max. 21 m). Les constructions sont en principe soumises à l’adoption préalable d’un plan localisé de quartier.

Zone de développement 4A
La zone de développement 4A (urbaine) est destinée aux maisons d'habitation comportant en principe plusieurs logements ; des activités peuvent y être autorisées (gabarit max.15 m). Les constructions sont en principe soumises à l’adoption préalable d’un plan localisé de quartier.

Zone de développement 4A protégée
La zone de développement 4A (urbaine) est destinée aux maisons d'habitation comportant en principe plusieurs logements ; des activités peuvent y être autorisées (gabarit max.15 m). Les constructions sont en principe soumises à l’adoption préalable d’un plan localisé de quartier, au besoin, selon les cas, valant pour tout ou partie plan de site.

Zone de développement 4B
La zone de développement 4B (rurale) est applicable aux villages et aux hameaux de la campagne genevoise ; des activités peuvent y être autorisées (gabarit max.10 m). Les constructions sont en principe soumises à l’adoption préalable d’un plan localisé de quartier.

Zone de développement 4B protégée
La zone de développement 4B protégée (rurale) est destinée aux maisons d'habitation comportant en principe plusieurs logements, des activités peuvent y être autorisées (gabarit max. 10 m). Les constructions sont en principe soumises à l’adoption préalable d’un plan localisé de quartier, au besoin, selon les cas, valant pour tout ou partie plan de site.

Zone de développement 5
La zone de développement 5 est une zone résidentielle destinée aux villas; l'activité professionnelle du propriétaire ou de l'ayant droit peut être admise (gabarit max. 10 m).

Zone de développement industriel et artisanal
La zone de développement industriel et artisanal est destinée aux constructions industrielles, artisanales et ferroviaires (gabarit maximum 24 m).

Zone de développement d'activités mixtes
La zone de développement destinées à des activités mixtes est affectée à raison de 60 % minimum des surfaces brutes de plancher à des activités du secteur secondaire, le solde pouvant être dévolu à des activités du secteur tertiaire (gabarit maximum 24 m).

Mesure des surfaces
Les données sur les surfaces (canton, communes) contenues dans ce domaine peuvent varier selon la source et le procédé de mensuration utilisé.

Source : Office fédéral de la statistique
Méthode de calcul dite de l'interprétation par échantillonnage de photographies aériennes.
Tableaux publiés : T 02.02.1.01 et T 02.02.1.02

Source : Direction de l'information du territoire
La méthode de calcul est fondée sur les mensurations numériques exécutées sur le terrain par des géomètres. Les données sont ensuite saisies dans un Système d'Information Géographique (GIS), qui permet le calcul des superficies des communes (lac non compris).
Tableau publié : T 02.02.1.03.

Source : Office de l'urbanisme
Méthode similaire à celle décrite pour le tableau T 02.02.1.03, appliquée aux zones d'affectation (la surface du lac est incluse dans la surface totale des communes et du canton).
Tableaux publiés : T 02.02.2.01 et T 02.02.2.02.

Environnement et ressources naturelles
Climat et météorologie
Les données mensuelles et annuelles proviennent de la station météorologique de MétéoSuisse de Genève / Cointrin, située à 411 m d'altitude. Cette station fait partie du réseau de mesures automatiques de MétéoSuisse.

  • Température
    La température de l'air est mesurée à 2 mètres du sol, sur un terrain naturel et à l'abri des intempéries et du rayonnement solaire. La température moyenne pour une période donnée (jour, mois ou année) est calculée à l'aide de mesures prises toutes les dix minutes.
  • Précipitations
    Les précipitations correspondent au cumul, en millimètre, d'eau tombée (pluie ou neige fondue) au cours d'une période déterminée (jour, mois ou année).
  • Jours de pluie ou de neige
    Un jour de pluie ou de neige est un jour au cours duquel un cumul d'au moins 0,3 millimètre de précipitations a été enregistré.
  • Pression atmosphérique
    La pression atmosphérique moyenne, mesurée en hectopascal (hPa), est une moyenne des valeurs relevées chaque jour à 13h.
  • Humidité relative
    L'humidité relative est la proportion (en %), de vapeur d’eau contenue dans l’air. La valeur théorique minimale est donc 0 %, mais un taux d’humidité aussi bas n’est jamais atteint en réalité. À l’inverse, la valeur maximale, 100 %, est atteinte lorsque l’air est saturé en vapeur d’eau. L'humidité relative moyenne pour une période donnée (jour, mois ou année) est calculée à l'aide de mesures prises toutes les dix minutes.
  • Jours de chauffage
    Les jours de chauffage sont les jours au cours desquels la température journalière moyenne est inférieure ou égale à 12 degrés Celsius.
  • Degrés-jours
    Le nombre de degrés-jours correspond à la somme des écarts journaliers entre la température des locaux chauffés (température fixée à 20 degrés Celsius) et la température journalière moyenne si et seulement si celle-ci est inférieure ou égale à 12 degrés Celsius. L'utilisation des degrés jours est un bon indicateur pour comparer les besoins en énergie d'un hiver par rapport à un autre.
  • Nébulosité
    La nébulosité est définie comme la proportion du ciel qui est caché par les nuages en un lieu et un moment donnés. La nébulosité peut ainsi être exprimée en pourcent (100 % = ciel couvert, 0 % = ciel clair).
  • Force du vent
    La force ou vitesse du vent peut être mesurée en km/h ou en nœud (1 nœud = 1,852 km/h). La vitesse moyenne du vent pour une période donnée (jour, mois ou année) est calculée à l'aide de mesures prises toutes les dix minutes.
  • Normales
    Les normales sont des moyennes pluriannuelles (moyennes sur 30 ans) permettant d'étudier les évolutions du climat et sont définies par l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Actuellement les deux normales utilisées sont 1961-1990 et 1991-2020. Des écarts à la normale peuvent ainsi être calculés pour la température moyenne, les précipitations ou l'ensoleillement. Les écarts à la normale sont calculés sur la normale la plus récente.

Qualité de l'air
Le nombre de dépassements des immissions d'ozone (O3) et de dioxyde d'azote (NO2) dans l'air est déterminé en fonction des valeurs limites fixées par l'Ordonnance fédérale sur la protection de l'air (OPair), entrée en vigueur le 1er mars 1986. Le tableau indique le nombre de fois au cours de l'année où une moyenne journalière (pour le NO2) ou horaire (pour l'O3) a été supérieure à la limite OPair ne devant pas être dépassée plus d'une fois par année. A noter que cette valeur limite se situe à 80 microgrammes par m3 d'air pour le NO2 et à 120 microgrammes par m3 d'air pour l'O3.

Production d'eau
La production totale d'eau par les Services Industriels de Genève (SIG) correspond au volume d'eau élevée par les différentes stations de pompage du canton (eaux du lac et de la nappe phréatique).

Traitement des eaux usées
Parmi les habitants raccordés au réseau de traitement des eaux usées du canton de Genève figurent des usagers de communes françaises voisines.

Déchets
L'ensemble des résultats disponibles en matière de déchets ordinaires (par opposition aux déchets spéciaux, non traités ici) ont pour source le Service de géologie, sols et déchets.

Les déchets ordinaires sont répartis selon leur mode de traitement (incinération, recyclage, mise en décharge) et selon la typologie suivante :

Déchets urbains des ménages
Les déchets urbains des ménages regroupent les déchets produits par les ménages et dont la collecte fait l'objet d'un monopole communal. Cela concerne autant les ordures ménagères que les déchets recyclables et les encombrants. A noter que les déchets recyclables suivants ne font pas partie des déchets urbains selon les normes fédérales de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) : l'huile, le bois des encombrants communaux et la ferraille des encombrants communaux.

Déchets urbains des entreprises
Les déchets urbains des entreprises comprennent les déchets d'entreprises comptant moins de 250 emplois en équivalents plein temps (EPT) et dont la composition est comparable à celle des déchets ménagers. Si ces deux conditions ne sont pas remplies, les déchets sont classés comme déchets industriels.

Déchets industriels
Les déchets industriels (hors chantiers) sont les déchets provenant d'entreprises comptant au moins 250 EPT ou dont la composition n'est pas comparable à celle des déchets ménagers en raison du type d'exploitation de l'entreprise.

Déchets de chantier
Les déchets de chantier sont les déchets produits lors de la construction, transformation ou démolition d'installations fixes. Ils incluent notamment les matériaux d'excavation ou de percement, le béton, les enrobés bitumineux.

Les déchets suivants ne sont pas compris dans les catégories ci-dessus mais figurent dans le total des déchets ordinaires :
  • Les huiles ;
  • Les bois des encombrants communaux ;
  • Les ferrailles des encombrants communaux ;
  • Les boues d'épuration et résidus d'incinération.
Taux de recyclage
Cet indicateur correspond au rapport entre le total des déchets urbains (des ménages et des entreprises) recyclés et l'ensemble des déchets urbains.

Déchets incinérés des ménages, en kilogrammes par habitant
Cet indicateur correspond à la quantité de déchets urbains des ménages incinérés durant l'année, divisée par la population totale du canton au 31 décembre.
Cet indicateur est pertinent pour effectuer des comparaisons entre communes (T 02.03.6.06), contrairement au taux de recyclage. En effet, ce dernier n'est pas calculé au niveau communal car sa valeur est trop fortement influencée par le type de commune. Ainsi, en raison des volumes importants de déchets de jardins qu'elles produisent, le taux de recyclage des communes périurbaines serait en moyenne nettement plus élevé que celui des communes plus denses.