Améliorer la qualité de l'air intérieur

Facade recouverte de liège d'un bâtiment
Facade recouverte de liège d'un bâtiment
L’amélioration de la qualité de l'air est directement influencée par l'émissivité des substances émises dans l'air intérieur.

Afin d'assurer un environnement sain et une bonne qualité de vie, il est fondamental :

  • de diminuer l'exposition de personnes et les contaminations de l'environnement aux polluants majeurs lors de travaux,
  • éviter l’introduction de substances toxiques dans les nouvelles constructions,
  • de diminuer la pollution de l’air intérieur des bâtiments.

Concrètement, et afin de pouvoir améliorer la qualité de l’air intérieur, il est indispensable de prendre en compte :

  • le renouvellement d'air intérieur (particulièrement lors de la conception ou lors de nouvelles constructions ou aérations pour l’existant, lors du remplacement des vitrages),
  • le choix des matériaux lors de construction/rénovation,
  • le choix des produits d'entretien,
  • le choix du mobilier et/ou de l'objet,
  • les activités avoisinantes telles qu’industrielles ou artisanales (p. ex. ateliers de peintures, pressings, …).
 
Choix de matériaux et produits sains

La qualité de l'air est directement influencée par l’émission de substances chimiques par les matériaux et produits dans l’air intérieur. Moins un matériau est émissif, meilleure sera la qualité de l'air intérieur.

Les matériaux de construction peuvent être classés selon :

  1. Les matériaux de faible émissivité : métal, le verre, la pierre et la céramique.
    Les traitements de surface tels que l’émaillage, le thermolaquage et l’anodisation/plaquage constituent également des matériaux à faible taux d’émission de polluants, de même que les revêtements minéraux (enduits, peintures sans solvant).
  2. Les bois massifs, les bois à trois plis, les fibres naturelles (laine, coton et coco) et l’osier représentent des matériaux d’émissivité moyenne.
  3. A contrario, les bois agglomérés, les bois traités, les polymères (plastiques), les fibres synthétiques, les résines coulées, les mousses expansives représentent des matériaux à fort taux d’émissions de polluants. Les traitements de surface possèdent également une émission importante, notamment les peintures et les colles à solvants, les imperméabilisants, les traitements anti-feu et antitache.