
L'Etat de Genève et le Ministère public ont fait de la cybersécurité un axe prioritaire de leur politique commune de lutte contre la criminalité.
Dans le cadre de leur activité professionnelle, vos collaborateurs, et plus largement vos clients, sont exposés, voire potentiellement victimes de failles de sécurité ou d'actes malveillants.
Pour mettre en lumière des réseaux criminels, la police a besoin de votre collaboration. En effet, c'est grâce à vos témoignages que des réseaux peuvent être portés au grand jour et ce n'est que lorsqu'une plainte est déposée, que le délit commis sur, par ou au moyen d'internet (malware, escroquerie, phishing) donne lieu à une enquête menée par la brigade de criminalité informatique (BCI).
Grâce à vous, la police peut renforcer ses moyens de lutte et prévenir le crime. Sans votre contribution, les criminels continuent à agir en toute impunité.
Portez plainte en cas d'infraction pénale.
Vous pensez avoir été victime d'un acte malveillant sur internet, vous avez constaté une utilisation abusive de votre compte ?
- Rendez-vous dans un poste de police afin de déposer une plainte ou
- adressez votre plainte par courrier au Ministère public (Route de Chancy, 6B, 1213 Petit-Lancy).
Témoignez et devenez acteur de la lutte contre la cybercriminalité.
Vous avez été confronté à une cyber attaque ? La police cantonale de Genève, qui suit l'évolution des phénomènes de criminalité sur Internet, répond à vos craintes et interrogations en matière de cybercriminalité.
Un formulaire vous permet désormais de signaler les incidents relatifs à la criminalité sur Internet.
Ce dispositif permet à la police de :
- répondre aux requêtes et questions du public dans une perspective de prévention;
- orienter le public et de le rediriger vers les services ad hoc pour les éventuelles dénonciations ou suites pénales à donner;
- effectuer une veille sur les phénomènes en cours via la récolte des témoignages;
- créer un réseau de partenaires et instaurer un échange d'informations.
Le formulaire s'adresse aux particuliers, ainsi qu'aux entreprises et associations.
Les signalements sont analysés et, en cas de nécessité, des avis, voire alertes, sont communiqués par les canaux médiatiques usuels.