La syphilis est une infection sexuellement transmissible qui se propage lors de relations sexuelles orales, génitales ou anales, avec un-e partenaire infecté-e ou de la mère à l'enfant pour les femmes enceintes infectées. Depuis une dizaine d'années, on observe une recrudescence des cas de syphilis déclarés laquelle est principalement liée au renforcement du dépistage tant au niveau cantonal que fédéral. Le nombre d'infections récentes augmente toutefois dans la communauté gay ou dans le cadre de relations multiples. L'intérêt de la campagne SYPHIL-IS BACK est d'être visible dans les espaces de sortie nocturne mixtes ainsi que dans les lieux spécifiquement homosexuels.
Grâce au dépistage, les personnes anciennement ou récemment infectées peuvent ainsi être traitées. Rappelons qu'une syphilis non traitée peut entraîner des complications parfois sérieuses comme une dégénérescence des tissus neurologiques. Le médecin cantonal rappelle qu'il est aujourd'hui toujours important de se protéger pour réduire les risques de transmission, notamment en utilisant un préservatif. Si vous avez eu une relation sexuelle à risque non protégée, consultez votre médecin de famille ou un des différents lieux de tests à travers le canton de Genève pour passer les tests de dépistage appropriés.
SYPHIL.IS BACK
Les vidéos SYPHIL-IS BACK sont accessibles sur le site de SYPHIL.IS BACK. Elles sont diffusées sur les réseaux sociaux, sur les écrans des véhicules TPG ainsi que sur les sites web de certains bars et lieux festifs nocturnes à Genève. D'une durée de quelques secondes, ces vidéos détournent des titres de séries télévisuelles populaires (Breaking Bad, Friends, Game of Thrones, etc.) permettant ainsi d'interpeller de manière ludique et accrocheuse les personnes qui les visionnent.
SYPHIL.IS BACK a été réalisé, en collaboration avec les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), par deux étudiants en médecine dans le cadre d’un cours interdisciplinaire. Le projet a été distingué par un jury de professionnels de la santé publique et de la communication. Il a pu aboutir grâce au soutien financier du département de la sécurité, de l’emploi et de la santé (DSES) et d'autres partenaires.
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